L'économie circulaire est un modèle économique qui vise à tirer le meilleur parti des ressources, tout en minimisant les impacts négatifs sur l'environnement. En France, cette notion est de plus en plus présente, et les pouvoirs publics mettent en œuvre depuis plusieurs années des actions dans ce sens. L’UAE suit ces avancées de près et s’engage à faire en sorte qu’économie circulaire et traitement de l’eau en bâtiment s’inscrivent dans des approches complémentaires.

Vers une économie circulaire : évolution progressive du cadre législatif

Les avancées réglementaires les plus récentes en France sur le sujet incluent :

  • La loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique. Cette loi a également mis en place des objectifs pour réduire les déchets et augmenter le taux de recyclage.
  • La loi EGALIM 1 de 2018, complétant la loi précédente en favorisant une alimentation saine, locale et durable. Cette loi met en place des objectifs pour réduire le gaspillage alimentaire, favoriser l'agriculture biologique et encourager la consommation de produits locaux.
  • La loi ELAN de 2019, prévoyant des mesures pour réduire l'impact environnemental des bâtiments avec un programme de rénovation énergétique et des obligations de conformité pour les logements neufs.

Source : Ministère de la transition écologique

Economie circulaire et traitement de l’eau en bâtiment : des approches complémentaires

L’UAE est convaincue que traitement de l’eau en bâtiment a un rôle direct à jouer dans deux des piliers du modèle de l’économie circulaire :

     Le volet “tri, recyclage”, en particulier par le biais de la réduction des déchets plastiques.

Bien que l’eau du robinet soit très contrôlée en France, son arrière-goût, son apparence ou son odeur ne conviennent pas à tous les consommateurs. Cela encourage la consommation de bouteilles en plastique. Les différents modèles de purificateurs d’eau permettent de disposer d’une eau de boisson agréable à la consommation, et participe directement à la réduction de la consommation de bouteilles en plastique.

Par ailleurs, en adoucissant l’eau de son domicile et en éliminant le calcaire, on réduit aussi considérablement la quantité de contenants en plastique utilisés :

  Moins de produits lavants et détergents (savon, lessive…), qui moussent moins bien dans une eau calcaire, mais aussi de produits pour compenser les effets délétères du calcaire (après-shampoings et adoucissant pour le linge).

 Moins de produits ménagers anticalcaires, nécessaires pour enlever le tartre des robinetteries, parois de douche et autres installations.

     Le volet “allongement de la durée de vie du produit”, par la protection des installations utilisant de l’eau en bâtiment

Les dépôts de tartre liés à l’utilisation d’une eau calcaire endommagent prématurément les installations et en particulier les appareils électroménagers utilisant de l’eau chauffée. Le tartre se dépose sur les parois, dans les canalisations et sur les résistances, source de baisse de rendement, de surconsommation d’énergie, et de remplacement accéléré de vos appareils ménagers.

Les engagements de l’UAE en matière d’économie circulaire

Pour faire rimer économie circulaire et traitement de l’eau dans toutes ses dimensions, l’UAE s’engage aussi pour accompagner ses membres dans le respect des nouvelles réglementations. 

L’UAE, en tant que référence en termes de déontologie et de formation dans le secteur, accompagne et outille ses membres pour respecter les nouvelles normes, notamment : 

     La loi AGEC (Anti Gaspillage pour une Économie Circulaire)

L’objectif avec cette nouvelle loi n’est plus seulement de traiter les déchets produits, mais aussi de les prévenir. Pour cela, elle renforce l’usage de la modulation des écocontributions :

        Pour les producteurs, cela implique notamment qu’ils sont responsables de la fin de vie de leurs équipements, et doivent mettre en place et faire approuver, un système individuel de collecte et de traitement, ou adhérer à un éco-organisme agréé. Il existe aussi des obligations en termes de marquage des produits qui doivent être mises en œuvre pour une bonne information du consommateur. Enfin, les producteurs sont tenus d’élaborer des plans d’action quinquennaux de prévention et d’éco-conception de leurs produits.

        Pour les distributeurs, il existe également des obligations : répercuter le montant exact de l’éco-participation sur les factures, demander à contractualiser avec l’éco-organisme auquel adhère le producteur, ou encore proposer la reprise des anciens équipements à ses clients. Les distributeurs d’équipements électriques sont aussi tenus d'afficher un indice de réparabilité, ainsi qu’un pictogramme info-tri.

     Le Dispositif REP

La responsabilité élargie du producteur (REP) s’inspire du principe “pollueur-payeur”. Le dispositif de REP implique que les acteurs économiques (fabricants, distributeurs, importateurs) sont responsables de l’ensemble du cycle de vie des produits qu’ils mettent sur le marché, de leur éco-conception jusqu’à leur fin de vie

Les objectifs des filières REP sont aujourd’hui élargis à la prévention, afin d’intervenir sur l’ensemble du cycle de vie des produits :

       Économiser les ressources en développant le recyclage de certains déchets, et augmenter la performance de recyclage de ces déchets ;

       Décharger les collectivités territoriales de tout ou partie des coûts de gestion des déchets et transférer le financement du contribuable vers le consommateur ;

       Internaliser dans le prix de vente du produit neuf les coûts de gestion de ce produit une fois usagé, afin d’inciter les fabricants à s’engager dans une démarche d’éco-conception,

       Allonger la durée de vie d’un produit, en mettant en avant l’éco-conception des produits, la réparation et le réemploi.

     Le décret 3 R

Le décret 3R (“Réduction, Réutilisation et Réemploi”) fixe un objectif de réduction de 20% des emballages plastiques à usage unique d’ici 2025 et un objectif de fin de mise sur le marché d’emballages en plastique à usage unique d’ici 2040.

Les metteurs sur le marché doivent veiller à choisir des alternatives disposant de filières de recyclage opérationnelles et, pour ne pas perturber le recyclage, les emballages ne doivent pas comporter de substances ou d’éléments indissociables susceptibles de limiter l’utilisation du matériau recyclé.

Vous souhaitez en savoir plus sur les liens entre économie circulaire et traitement de l’eau ou sur les engagements de l’UAE en la matière ? N’hésitez pas à nous contacter !